La Révélation d'Arès I Son Message

Il n’y a qu’une solution au mal sur terre, dit en substance La Révélation d’Arès, c’est l’effort personnel de chaque homme de renoncer au mal qu’il fait ou veut faire et de faire le bien à la place.

Portrait stylisé de Jésus

Le mal n’est pas une fatalité. Tout homme peut quitter le mal (cynisme, mensonge, violence, méchanceté, etc.) et retrouver le bien sans la religion, la politique, les lois, les tribunaux, en activant en lui-même l’amour fraternel, le pardon, la paix, l’intelligence du cœur, en se libérant de tout préjugé. Cette bonification est appelée pénitence (33/32) dans La Révélation d’Arès. Elle seule permettra de retrouver la Vie spirituelle et le bonheur perpétuel (Éden). La pénitence n’est pas à prendre ici dans un sens religieux et triste de remords de ses péchés et d’autopunition, mais à prendre dans le sens simple de re-création de soi par la bonté.
D’autre part, La Révélation d’Arès nous dit que personne ne se change en bien uniquement pour soi et dans son coin. L’absence de péché n’est pas le bien. Le bien est actif et créatif par nature. Lorsque l’on décide d’accomplir le bien, on vit et agit pour que d’autres fassent de même. Cette attitude à l’égard d’autrui est, pour les Pèlerins d’Arès, un acte d’amour évangélique par excellence. Voilà pourquoi La Révélation d’Arès appelle à la moisson (38/2) qui consiste à trouver et à rassembler tous ceux qui, croyants ou humanistes athées, consentent librement à être pénitents et moissonneurs à leur tour.

Le bien, même s’il est encore trop rare, pourra alors devenir rapidement contagieux.


Dans La Révélation d’Arès, le mot foi n’apparaît nulle part. Il est remplacé par changement, ascension, pénitence, etc., tout simplement parce que faire est plus important que croire. En effet, La Révélation d’Arès nous apprend que le salut ne dépend pas de ce que l’on croit, mais du bien que l’on fait : l’homme qui aime, qui pardonne, qui fuit le mensonge, qui combat ses préjugés envers les autres, bref, l’homme, croyant ou non, qui devient bon ou pénitent, crée son âme (17/4-7) ou ha (xxxix/5-11).
L’âme ne naît pas avec le nouveau-né (17/3) et ne se réincarne pas (v/2).
L’homme, en devenant bon, produit son âme et devient alors un être total : il est corps, esprit et âme (17/7).
Sans âme, l’homme n’est qu’un animal pensant qui finira dans les ténèbres (16/15), malheureux (33/32) et dans la souffrance (17/5), après sa mort. Par contre, l’homme bon, qui se sera forgé une âme de son vivant, s’envolera au dessus des ténèbres et poursuivra son ascension vers les hauteurs (36/14).


Le Créateur nous rappelle qu’il nous a créés à son image et ressemblance (Genèse 1/27) et que, par conséquent, nous sommes ses fils et filles, nous sommes tous co-créateurs de nous-mêmes et du monde grâce à la pénitence et à la moisson.

Il n’a jamais institué de relations de dominant à dominé avec ses créatures. Il les aime comme un père. Il sait que ses enfants possèdent la faculté de se libérer des valeurs fixées par les structures et les cultures qui divisent et sont artificielles, alors que sont fondamentalement plus naturels, l’amour du prochain, l’intelligence du cœur, l’amitié, les coudées franches et le bon sens.


La Révélation d’Arès ne fait aucune distinction entre la religion et la politique : le roi blanc (les autorités religieuses), le roi noir (les autorités politique, judiciaire, économique, culturelle, financière), même cuisse (xxxvii/14). Pour le Père, toutes les structures qui se considèrent comme indispensables à l’homme et à son bonheur, à travers leurs dogmes, leurs lois et leurs contraintes, ne servent à rien. Elles ne sont qu’une impasse car elles détournent l’homme commun vers de fausses espérances (rédemption par la croix, salut par l’obéissance à la religion, etc.) et le déresponsabilisent du sort de l’humanité.

Au fil des générations, les hommes et les femmes de bien dépasseront les religions et les idéologies non religieuses, parce qu’ils n’auront plus besoin d’elles. Si La Révélation d’Arès emploie parfois un ton sévère à l’encontre des systèmes (religieux, politiques, etc.), elle n’appelle jamais à mépriser ceux qui y restent attachés ni à se moquer de la croyance des autres. Cette attitude serait un manquement à l’amour. Si les Pèlerins d’Arès refusent ce monde et ses sytèmes, ce n’est pas pour y faire la révolution mais pour le changer par la pénitence, l’éclosion des âmes. La Révélation d’Arès est une Parole d’ouverture vers les autres et de générosité. C’est pourquoi les Pèlerins d’Arès respectent et aiment tous leurs frères humains, car ils ont besoin de tous ceux qui ne partagent pas leur foi et leur prière et même des athées.


C’est Éden (35/2) que nous devons restaurer. Éden n’est pas un pays particulier, c’est la Vie (24/4) réveillée chez les femmes et les hommes vertueux. Ce n’est pas le Créateur qui décidera autoritairement de faire réapparaître ÉdenÉden surgira le jour (22/13) où un reste de femmes et d’hommes auront suffisamment changé en bien pour toute l’humanité. L’homme est en fait co-créateur du monde et d’Éden.


L’intelligence intellectuelle, pourtant brillante et indispensable, a pris une place beaucoup trop envahissante au point de régner sur toute l’humanité. Elle doit être compensée par l’intelligence spirituelle ou l’intelligence du cœur, devenue un faible lumignon (32/5), nous dit La Révélation d’Arès.


La liberté (10/10) est très importante dans La Révélation d’Arès, tout simplement parce qu’il est impossible d’acquérir le bien sans se libérer de tout ce qui entrave l’épanouissement humain, le bien et la Vie spirituelle : les préjugés et les peurs personnels, mais aussi les dogmes et les lois.


La Révélation d’Arès nous rappelle que la vraie piété (35/6) consiste à ramener sur ses lèvres (prononcer) la Parole (Bible, Coran, Révélation d’Arès) pour se rappeler ce qu’il faut accomplir : le renoncement au mal et la pratique du bien. La prière qui glorifie et qui supplie n’est pas interdite, mais se montre totalement inefficace puisque Dieu n’intervient pas dans la vie des hommes. Le mal installé sur terre par l’homme (2/1-5) ne peut en être effacé que par l’homme !


La Révélation d’Arès demande un redémarrage du « christianisme simple et vrai » du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7), puisque cet enseignement de Jésus n’a jamais été appliqué à l’échelle sociale. Ce christianisme pur – hors de toute religion – c’est-à-dire la recréation dynamique et permanente du bien en soi et dans la société, n’existe pas encore, mais la fraternité existera un jour, sans nul doute !


La Révélation d’Arès apporte des idées inattendues sur l’homme, son destin, son rapport à la création, la société, le bien, le mal, etc., bref elle apporte des idées qui ne sont pas dans l’air du temps. La foi que veut réveiller le Créateur à Arès est une foi d’effort sur soi, difficile à faire accepter par une population qui n’attend que des recettes ou des miracles venus du dehors.

Par là, La Révélation d’Arès menace les fondements du système et perturbe les pouvoirs, les religions, les institutions, les idées générales, l’intellectuellement correct, le politiquement correct, le juridiquement correct, etc., parce qu’elle rappelle à l’homme qu’il est libre de choisir la vie qu’il veut. Tôt ou tard, de plus en plus de femmes et d’hommes prendront conscience qu’il est possible de prendre son destin en main et de créer une autre société humaine, spirituelle, heureuse, complémentaire et libre.


Vous venez de lire dans les grandes lignes les idées principales de La Révélation d’Arès. C’est une Parole dense, touffue et interactive toujours difficile à rendre dans ses extraordinaires interactivité et fluidité, quasiment impossibles à reproduire, parce que toute décomposition et systématisation les voilent et même les défigurent rapidement. Dans La Révélation d’Arès tout est interactif. C’est ce qui la rend en même temps si difficile à présenter et si vivante, car la Vie est un tout.

Voilà pourquoi nous vous invitons à lire La Révélation d’Arès, car rien d’autre que cette Parole elle-même ne peut rendre compte de ce qu’elle est.