Les Pèlerins d'Arès I Que font-ils ?

Les Pèlerins d’Arès sont des femmes et des hommes ordinaires, pas meilleurs que les autres, qui ont choisi librement une vie de pénitents (recherche de la bonté personnelle) et d’apôtres (recherche d’autres pénitents possibles).

Les Pèlerins d’Arès ne font pas partie d’une élite promise à un salut ou à une gloire privilégiés. Les Pèlerins d’Arès font pénitence (30/16) dans la joie, la fête et l’enthousiasme. Dans La Révélation d’Arès, la pénitence n’est pas à prendre dans le sens de remords ou autopunition, mais de lutte personnelle contre le mal et activation du bien en soi et dans le monde. Les Pèlerins d’Arès croient et rappellent au monde qu’aucune religion ou politique n’a jamais sauvé personne et que, seul, l’homme bon finira par vaincre le mal, le malheur et même la mort (24/5). Le bien n’appartient pas à une religion, à une politique ou à une loi, il appartient à tous, pour la peine de le pratiquer (28/25).

Bien sûr, ils s’interdisent de juger les autres. Ils ne considèrent pas perdu celui qui croit différemment de lui ou celui qui ne croit pas du tout, car tout homme peut, par la bonté, retrouver l’image et ressemblance (Genèse 1/27) positive du Créateur et, ce faisant, s’emplir lui-même de grâce et de force contre le mal. Si l’homme, croyant ou non, reçoit cette grâce, c’est qu’il se la donne avant tout par ses efforts de bien, en renonçant à toutes les formes du mal : mensonge, égoïsme, orgueil, cupidité, passivité, impudicité, racisme, cynisme, jugement et violence sans fin.

Les Pèlerins d’Arès sont des apôtres. Albert Camus disait : « Les gens croient qu’ils ont assez fait pour le bien de l’homme en ne tuant personne directement. Mais, en vérité, aucun homme ne peut mourir en paix s’il n’a pas fait tout ce qu’il faut pour que les autres vivent ». Les Pèlerins d’Arès pensent de même. On ne peut pas se changer et se sauver sans chercher à amener d’autres hommes à faire de même pour leur bien personnel et celui du monde. C’est ce que La Révélation d’Arès appelle la moisson (38/2). Celle-ci consiste à trouver d’autres pénitents afin que, d’individu en individu et de génération en génération, le monde change enfin en bien (28/7). Elle consiste à rappeler aux hommes que le bien seul vainc le mal et changera le monde.

Les Pèlerins d’Arès prient quotidiennement dans la Bible, le Coran, La Révélation d’Arès non pas pour implorer, glorifier, louanger le Créateur – ce qui n’est pas interdit – mais plutôt pour se remémorer la Parole afin de mieux l’accomplir (Prononcer Ma Parole pour L’accomplir, voilà la vraie piété 3/56 ). Ces trois livres constituent une nourriture spirituelle qui les fortifie dans leur ascension et par conséquent dans leur volonté d’accomplir le bien un peu plus chaque jour.Ils s’inspirent également des écrits et enseignements du frère aîné, le témoin des événements surnaturels, frère Michel.

Ils forment des assemblées libres et souveraines d’elles-mêmes, de manière spontanée en France et à l’étranger, où ils expérimentent une vie fraternelle évolutive, prémices d’une société changée.Dans un sens large, l’assemblée représente l’humanité idéale faite de femmes et d’hommes de bien. Dans un sens plus étroit, l’assemblée représente des groupes locaux de Pèlerins d’Arès ou petit reste qui sont supposés devenir le laboratoire d’essai du monde changé. Ainsi l’assemblée n’existe pas en vertu d’une charte ou de statuts ; elle synthétise les forces issues de toutes les pénitences en une force capable de changer le monde. L’assemblée a donc pour moteur naturel la pénitence et ses conséquences actives : le bien et la moisson.