Les Pèlerins d’Arès sont des hommes et des femmes de tous horizons qui se reconnaissent dans les idées de la Révélation d’Arès, un message reçu du Ciel par Michel Potay en 1974 et 1977 à Arès (Gironde, France). 

Ils se définissent comme des chrétiens au sens fondamental du terme,  indépendamment de leurs croyances personnelles our religion. Que ce soit des croyants ou non, leur référence principale est le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5/1, Luc 6/20), dont la Révélation d’Arès est perçue comme le prolongement. Ils rejettent tout dogme ou rite religieux ou politique et pensent que l’action, le fait de faire le bien, et l’être sont plus importants que la simple foi.

Contrairement à une vision manichéenne du monde, les Pèlerins d’Arès considèrent que tout mal est partagé et que chacun porte une part de responsabilité, aussi minime soit-elle, dans le mal global. Pour faire le Bien c’est la meme chose. Pour eux, la Révélation d’Arès est une parole généreuse, destinée à l’humanité tout entière, et rejette l’idée de diviser l’humanité en « bons » et « mauvais ». C’est pourquoi ils se sentent frères de tous les hommes, quelle que soit leur origine ou leur croyance.

Ainsi, un Pèlerin d’Arès peut rester Orthodoxe, Catholique, Athée, Musulman, Bouddhiste ou d’une autre croyance, et être sauvé comme l’enseigne la Révélation d’Arès. Ce salut ne repose pas sur une simple croyance, mais sur la pratique concrète de l’amour du prochain, du pardon, de la paix et de l’intelligence du cœur, ainsi que sur la libération de tout préjugé. Ce qui compte, c’est de devenir un homme bon, qu’il soit croyant ou non.

Les Pèlerins d’Arès sont des croyants libres, sans chef ni hiérarchie. Ils vivent leur foi en fonction de ce que la Révélation d’Arès éveille dans leur conscience, en cherchant chaque jour à être meilleurs. Ils croient que la transformation du monde est possible, non par la politique ou la religion, mais par l’effort individuel de chacun à faire le bien et à éviter le mal En devenant un pénitent, un homme de bien actif, chaque personne participe à l’idéal le plus noble. Elle quitte peu à peu le monde des idées pour celui de la Vie (Rév d’Arès 24/5), découvrant une nouvelle réalité sous ses pieds. À ce moment, les idées et croyances n’ont plus autant d’importance, car seule la capacité à faire le bien et à inviter les autres à en faire de même permet de sauver l’homme et de sauver le monde.

Tôt ou tard, chacun comprendra pourquoi le Créateur appelle un « petit reste » d’apôtres, des moissonneurs de pénitents, pour inciter le monde à s’engager dans le bien actif. Les Pèlerins d’Arès sont ces apôtres, et le Créateur chantera de joie lorsque d’autres répondront à leur tour à cet appel.