Les Pèlerins d’Arès s’engagent activement dans la pénitence, qui n’est pas un acte de remords ou d’autopunition, mais un effort conscient et joyeux de lutter contre le mal en soi pour activer le bien dans le monde. Ils cherchent à incarner le bien dans leur vie quotidienne par des actions concrètes : aimer leur prochain, faire la paix, pardonner les offenses, se libérer des préjugés et réfléchir avec l’intelligence du cœur.

Ils ne se contentent pas de vivre leur foi de manière individuelle. Ils se consacrent aussi à la recherche d’autres pénitents, un processus qu’ils appellent la moisson (38/2). Leur objectif est de transmettre le message du Signe ou de la Révélation d’Arès et d’encourager d’autres à se joindre à eux dans cette quête du bien. Ainsi, de génération en génération, ils espèrent que le monde changera positivement (28/7).

En plus de leur mission spirituelle, les Pèlerins d’Arès forment des assemblées libres et autonomes, en France et à l’étranger, où ils expérimentent une vie fraternelle basée sur la pénitence et la transformation intérieure. Ces assemblées sont vues comme les prémices d’une société idéale, libre des structures hiérarchiques traditionnelles et reposant sur des valeurs de fraternité et de justice.

Leur engagement spirituel n’est pas réservé à une élite, et ils ne jugent pas ceux qui ne partagent pas leurs croyances. Ils pensent que chacun peut, par la pratique du bien, y compris un incroyant retrouver l’image et la ressemblance positives du Créateur (Genèse 1/27), et ainsi s’emplir de force pour vaincre le mal.